Je reçois souvent des commentaires à la suite de mes newsletters.

Du coup, j’ai eu envie de vous partager ce retour, reçu après la newsletter intitulée « En préparant deux gâteaux au chocolat »

« Ce n’est pas la première fois que l’ « erreur » devient meilleure que l’original.

C’est l’ « erreur » qui a permis la tarte tatain, le premier vaccin, … et même dans la vie personnelle, nos faiblesses peuvent devenir des forces : ma distraction légendaire m’a permis (m’a obligé) à devenir plus débrouillard que la moyenne, mon accident de métro m’a permis (m’a obligé) de retrouver le goût des transport en commun et du « stop », qui, eux-mêmes m’ont permis de rencontrer des gens formidables, ma dyslexie qui m’a obligé à apprendre à me battre pour obtenir des résultats, la dépression de Marie Bernadette qui m’a ouvert les yeux sur le mirage du bonheur possible avec elle, et, la nécessité de chercher mon bonheur ailleurs …. et surtout en moi.

Je bénis toutes les tuiles qui me sont arrivées ………… grâce à elles, je suis ce que je suis aujourd’hui !

Je t’envoie une fable qui prône de redécouvrir l’ensemble de ce qui va bien, plutôt que de se focaliser sur les quelques points négatifs.

Plutôt que de me focaliser sur ma jambe gauche abîmée, ma glycémie trop importante et mon taux de cholestérol trop élevé, je me focalise sur un corps globalement en bonne santé.

Plutôt que de me focaliser sur les coups de blues consécutifs au fait que mon fils n’avance pas dans la vie, que ma fille ne vienne jamais me voir chez moi que, parfois je me sens seul, je me focalise sur mon bien être mental général qui va beaucoup mieux ….

Et je ne suis pas seul à le voir, quelques personnes me l’ont déjà dit. »

Michel

Et voici la fable annoncée

La parabole du point noir

Un jour, un professeur afficha au mur de la classe une page blanche avec un rond noir au
milieu. Il demanda à ses élèves de décrire ce qui se trouvait sur le document. Tous s’étaient
concentrés sur le point noir et personne n’avait mentionné tout l’espace autour du cercle.
Il en va de même dans nos vies. Quelques soucis au milieu de quantité de
bonheurs suffisent à capter toute notre attention, toute notre énergie.
Ensuite, le professeur invita ses élèves à le suivre à l’extérieur du bâtiment. Il leur demanda
de rester à leur place. Il tendit la feuille au-dessus de sa tête et s’éloigna lentement. Au fur et à
mesure qu’il s’éloignait, il était de plus en plus difficile de distinguer le rond noir. Bientôt, les
jeunes ne percevaient plus qu’une page blanche.
Pour se rendre compte des joies qui composent notre existence, il nous faut prendre du recul. Chacun sait que l’imperfection fait partie intégrante de notre condition humaine.

Or, c’est justement le contraste qui nous permet de goûter pleinement aux bonheurs. Sans peine, nous ne pourrions apprécier la joie.

Une seconde, une minute, un quart d’heure par jour, tenons-nous à distance de nos points noirs et ceux des autres.

Ce petit exercice quotidien transformera notre regard sur nous-mêmes et sur le monde qui nous entoure. Prenons donc le temps de contempler le blanc de notre page…