Lorsque l’infirmière m’a donné mon enfant dans les bras, j’ai senti tout de suite, qu’il y avait un souci.
Inquiète, j’ai tout de suite demandé aux infirmières et au docteur si tout allait bien pour mon petit loulou…
Son démarrage dans la vie a été plutôt difficile. Il était souvent malade et les hospitalisations ont été importantes.
Il a fait ses nuits à 4 ans et demi. Je me demande encore comment j’ai fait pour continuer à assurer la famille, le quotidien, le travail…Tellement j’étais épuisée.
Il a fallu attendre plus de 7 ans, pour avoir un diagnostic précis de sa problématique.
Mon second enfant est autiste.
Pendant toutes ces années, j’ai été confrontée à de nombreuses difficultés et je me suis sentie seule et bien démunie dans ces situations.
Vous vous demandez ce qui m’a permis de tenir le coup et de continuer à avancer ? La sophrologie !
En effet, la sophrologie m’a permis de traverser ces années difficiles, de sortir de la survie pour me reconnecter à la vie.
Depuis cette période, j’ai d’ailleurs pris l’habitude de dire que la sophrologie est ma meilleure amie.
Au départ, je pratiquais une fois par semaine. Ensuite, j’ai progressivement intégré l’un ou l’autre exercice dans mon quotidien, sous la forme d’un rituel.
Ces exercices m’ont permis d’abord de retrouver un sommeil de qualité.
Qui dit sommeil réparateur dit plus d’harmonie et de vitalité tout au long de la journée. Ensuite, naturellement, cette harmonie s’est réinstallée dans les différents domaines de ma vie.
Cette expérience m’a permis de travailler sur moi progressivement, de m’aligner, de devenir vivante et de prendre les commandes de ma vie.
La pratique régulière de la sophrologie m’a également permis de développer ma créativité et la confiance en moi.
J’ai rencontré beaucoup de médecins et chaque fois, la même réponse : chaque enfant est différent, ne comparez pas votre deuxième avec votre premier. Chacun son rythme. Bien sûr, je suis la première à le dire. Néanmoins, j’avais le sentiment qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas dans le développement de mon enfant.
C’est de nouveau la répétition d’exercices qui m’a permis de ne pas abandonner cette quête, de remonter la pente lorsque je sentais le découragement pointer le bout de son nez.
Je suis très heureuse de n’avoir pas abandonné cette recherche patiente.
Il n’était pas important pour moi d’avoir un diagnostic, juste pour mettre une étiquette sur le problème. Non, je voulais les meilleurs pour mon enfant. Le meilleur accompagnement possible pour l’aider à bien grandir.
C’est encore la sophrologie qui m’a permis de réussir à lâcher prise, progressivement et à ne pas rester hyper focalisée sur les problèmes. J’ai pu élargir mon champ de conscience et découvrir combien les possibilités de solutions sont infinies. Alors que lorsque nous restons coincés sur le problème, nous avons l’impression d’être dans une spirale négative qui nous entraîne vers le bas et que nous ne trouverons jamais la sortie. Dans cette dynamique, nous avons tendance à noircir plus encore le tableau.
Avec mon fils, j’ai dû trouver des solutions créatives, car ses dysfonctionnements rendaient les choses parfois compliquées.
Aujourd’hui, mon fils a 20 ans et il a acquis une belle autonomie.
J’ai beaucoup appris et cela me permet aujourd’hui de le transmettre aux autres parce que je me rends compte que beaucoup d’enfants ont des difficultés à s’adapter aux exigences de notre société, de l’école. Ils sont dotés d’une grande sensibilité qui peut les rendre vulnérables.
Dans ma vie personnelle et privée, je cultive aussi ma sophrologie en quête d’harmonie. Même si je m’éloigne parfois un peu du chemin, j’y reviens et le poursuis de nouveau. Je pense que c’est ça la vie : le mouvement. Et rien ni personne ne peut l’arrêter.
A certains moments, je suis plus présente à moi, qu’à d’autres, plus centrée, plus alignée et quand le bateau tangue fort, il m’est arrivé de m’écarter un peu de cet équilibre, puis je reprends la route et au moins, j’ai conscience que je m’éloigne.
J’essaie de conserver cette cohérence entre les séances que je propose et ce que je vis moi, au quotidien. Je m’entraîne tous les jours en fonction du temps que j’ai. Cela se fait naturellement.
J’ai un rituel le matin et un autre, le soir.
Cette discipline de pratiquer tous les jours me tient à cœur, tellement les bienfaits sont importants.
Et puis n’oubliez pas ceci !
Merci de me suivre.
Françoise Singer
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